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Notre lettre à l'APLOC


(Association des Plaisanciers de Loctudy)

Monsieur le Président de l’APLOC

Votre correspondance relative aux orientations en matière de plaisance a retenu toute notre attention.

En l’état actuel de nos réflexions, nous n’entendons pas répondre point par point à vos différentes interrogations, mais tenons néanmoins à vous faire part de notre positionnement sur les points suivants :

Sur l’envasement :
La première question à se poser est pourquoi cet envasement ? Une étude a été commencée, nous la poursuivrons lors de notre mandature.
N’y aurait-il pas des travaux à prévoir pour piéger les boues venant de la rivière de Pont-l’Abbé ? Par ailleurs ces boues ne devraient-elles pas servir à renforcer les digues au lieu d’être rejetées en mer ?
Le Conseil Général vient, semble-t-il, de le découvrir. Cette solution serait, entre autres, créatrice d’emplois.

Sur le développement et l’attractivité du port de plaisance :
L’Aploc est une association de plaisanciers adhérente à la FNPPSF et, à ce titre, les moyens en infrastructures portuaires doivent vous être donnés.
Un local serait la première démarche de bon sens afin de vous permettre de vous réunir, de dispenser vos formations…
Afin de fidéliser le tourisme de juin à septembre, un parc aérien pour stockage de petites unités pourrait être créé permettant ainsi de laisser des places disponibles pour l’accueil d’autres bateaux.
Il faudrait également prévoir un slipway pour sortir les bateaux de petite et moyenne taille et aménager une aire de carénage correcte.
Il serait enfin judicieux de revenir à la gratuité de la cale.
Nous prônerons également la création d’une structure, type école de plongée, qui fonctionnerait toute l’année en lien avec Aquasud ; là aussi des retombées économiques sont prévisibles.
De même on pourrait concevoir l’organisation de concours de pêche comme cela se fait dans de nombreux ports. Sur ce point, des contacts seraient pris avec des professionnels de la pêche car les intérêts des uns et des autres doivent être sauvegardés.
Autre démarche à proposer au CNL : organiser à partir du port de plaisance une base de formation de skippers haute mer ; ceci est en effet demandé lors des salons nautiques.

Nous considérons le port de plaisance comme une composante à part entière de notre développement économique.
Cependant, nous sommes conscients que cette seule activité ne sera pas suffisante pour redynamiser Loctudy.
L’implantation de nouvelles entreprises, le développement de la pêche et de l’agriculture rendront notre commune attractive et permettront sans nul doute d’inverser la courbe démographique, permettant ainsi la conservation de nos services publics et en premier lieu de nos écoles. On parle, aujourd’hui, de déserts ruraux pourquoi pas demain de déserts maritimes ?
Pour notre part, nous entendons tout mettre en œuvre pour redynamiser Loctudy et le port de plaisance aura toute sa place dans nos projets.
Sur ce dernier point, nous nous engageons, bien entendu, à concerter les usagers voire à consulter l’ensemble de la population.
Nous savons également pouvoir compter sur vous.

Notre lettre à l'Association de défense du cadre de vie
 du quartier de Hent Croas

 après une rencontre avec son président M.Cariou

Monsieur,
Nous avons découvert ce matin les méandres de la gestion communale de l'équipe municipale actuelle de M. Piété.
Dans notre programme nous avons mis en évidence l'implantation d'une maison de santé et recherchions un terrain qui puisse accueillir une telle structure. Cette zone d’activités de Hent Croas répond idéalement à ce que nous recherchions. Afin de rendre possible cette implantation elle devra être classée « 1 NAC » (habitat et compatible) et bien sûr les habitants et les professionnels de santé concernés seront consultés dans le cadre de ce projet.
A noter aussi que nous avons proposé d'y adjoindre un parc de jeux pour enfants qui viendra en complément dans la qualité de vie des habitants et surtout des enfants de ce quartier.
Avec la mise en place de ces projets, le passage de véhicules s'avère plus que dangereux, Ce qui implique de conserver cette barrière ou tout autre système interdisant physiquement le passage de véhicules n'appartenant pas aux riverains entre les résidences de Pratouarc’h et Ty Coat.
Quant à la portion de la VC N°5 menant du carrefour du Hent Croas au carrefour de la chapelle de Croaziou, elle doit faire partie d'un réaménagement, mais comme d'habitude, sur Loctudy, la globalisation d'un projet n'a jamais été une priorité, ce qui amène à des aberrations qu'il nous faudra bien traiter. La VC5 sera traité dans cette globalité.
Il est évident que d'accueillir des PME comme le prévoit notre programme passe par un réseau routier digne de ce nom.
Espérant avoir répondu à vos attentes, vous remerciant de votre accueil, nous réitérons nos propos de ce matin.
  1. de mettre en œuvre une politique ou l'humain sera au centre du débat et pour ce faire l'outil s'appelle la démocratie participative.
  2. Une fois élu, chaque conseiller de notre liste aura un quartier désigné dans lequel il aura pour but de mettre en place les conseils de quartier et d'être le lien avec le conseil municipal.
Cordialement.
Pour l'humain d'abord à Loctudy,
Marie-Paule Pageaud-Auriot et Jean Burgos


Notre lettre-réponse au Comité de défense de l'Hopital de Pont L'Abbé

Loctudy L’humain d’abord
Front de Gauche
Marie-Paule Pageaud-Auriot
36, rue du Cosquer
29750 LOCTUDY

Comité de Défense des Urgences et Services Afférents de l’H-D de Pont-l’Abbé
Madame TOUZE J.
42, rue de Hent Glaz
29750 LOCTUDY

Madame, Monsieur,

La position du Front de Gauche a toujours été, depuis le début, de défendre et de soutenir votre action en faveur de la défense des différents services de l’Hôtel-Dieu de Pont l’Abbé et nous continuerons à le faire.
Le Front de Gauche bien sûr était présent à chaque fois, représenté également dans le comité par des candidats de notre liste.

Et si les édiles locaux ou nationaux avaient pris la peine d'écouter ce qui se disait, ils auraient compris que ce que revendiquaient, avec justesse, les Bigoudens, c'est le maintien d'un hôpital de proximité avec son bloc opératoire opérationnel.
La réalité est une remise en cause de la proximité des soins et la fermeture du bloc opératoire de l'Hôtel-Dieu est un nouveau coup porté à l'offre de soins dans le pays bigouden.
Quant au point de départ de toute cette casse des outils de santé un peu partout en France c'est la loi Bachelot (votée sous l'ère Sarkozy donc avec responsabilité de ceux qui se présentent ici à droite). Les citoyens de gauche n’ont pas voté pour cette politique et n'ont pas élu une députée dite «de gauche» pour poursuivre, voire accentuer, la politique de casse de la gouvernance Sarkozy.

Mais cette loi Bachelot critiquée en son temps par le PS n'a pas été abrogée par ce parti une fois au pouvoir.
Même pire, nos élus socialistes (maire de Pt L'Abbé, députée, conseiller général et sa suppléante qui se présente ici) non seulement n'ont pas soutenu le Comité de Défense mais ont accepté dès le début la suppression de la chirurgie en allant parfois jusqu'à critiquer ce Comité de Défense

Quel aurait dû être le rôle d'un élu dans un cas pareil, c'est d'être en tête de la protestation, même de l'impulser..., c'est ce que nous aurions fait si nous avions été élus.

D'autre part, nous entendons aussi les inquiétudes des personnels de l'Hôpital de Quimper qui souffrent de la surcharge de travail imposée et dont nous saluons la qualité du travail.

Loctudy, le 14 mars 2014.

Pour la liste Loctudy, l’humain d’abord,
Marie-Paule Pageaud-Auriot


Hôpital de Pont L'Abbé,
 ce que le Front de Gauche du Pays Bigouden écrivait en 2013 :


Le Front de Gauche proteste contre la fermeture annoncée du bloc opératoire à l'Hôtel-Dieu le 1er janvier 2014

Il est essentiel de garder les services de proximité de santé au Pays Bigouden.
Après la fermeture de ce service, ce sera tout simplement le démantèlement de l'Hôtel-dieu.

C'est désormais HSTV qui pilote à distance l' Hôtel Dieu comme tous les autres de sa "chaîne de magasins de santé", qui de gré ou de force sont condamnés à s'adapter ou disparaître. La santé n'a apparemment sa place que si elle rapporte.

Le plan de reprise de l' Hôtel Dieu par HSTV a été approuvé par le Préfet, le Directeur de l'ARS mais également par le Comité d'Entreprise de l'hôpital sans oublier la position mitigée du Maire de Pont l'abbé et de Mme la Députée (au nom de la sauvegarde de l'emploi).
Le directeur de l'ARS (nommé sous Sarkozy) est toujours en place.

La maternité a déjà été fermée, cette décision de la suppression du bloc opératoire s'inscrit dans la même logique.
Pour les urgences, ce sont les habitants, par deux fois 10 000 signatures, ainsi que les prises de positions de l'ensemble des municipalités de la région qui ont permis le maintien de celles ci. A noter que c’est grâce à la présence d'un SMUR qu’un un surfeur a été sauvé cet été, d'où l'importance de conserver aussi des urgences de proximité.
Le regroupement des actes opératoires est la conséquence de la Loi Bachelot avec son bras armé l'Agence Régionale de Santé. Le gouvernement socialiste devait "revoir" cette loi, pour l'instant il n'en est rien, il faut diminuer les dépenses publiques entend-on du coté du MEDEF, de la droite et même du coté socialiste.
Les politiques ont leur mot à dire. Le Parti Socialiste est maître du jeu à tous les échelons : mairie, communauté de communes, circonscription, département, région, état. Il lui appartient de prendre ses responsabilités
Le fait que le gouvernement applique l’austérité au budget de la santé et de la Sécurité Sociale ne va pas dans le bon sens.
Le groupe GDR (Front de Gauche et ses alliés au Parlement) vient de proposer un amendement pour que soient taxés les revenus des placements financiers des entreprises et des banques au même taux que tous nos revenus (ce qui rapporterait 85 milliards d’euros). Cet amendement a été refusé en commission.
 Le pouvoir parle beaucoup de décentralisation, mais la seule décentralisation valable est celle qui préserve et développe les services de proximité.

Voilà ce qui est arrivé à Trffiagat le 6 ou 7 mars dernier. On remarquera que le transport s'est fait vers Quimper, ce n'est pas un hasard.
Le Comité de Défense a souligné : 
" ... que ce type de transport sur Quimper, dans le cas d'un accident survenu à Treffiagat, confirme que le service des urgences de l'Hôtel-Dieu de Pont-L'Abbé n'a pas été la destination normale et attendue pour ce patient. Qu'en sera-t-il lorsque le pronostic vital d'un autre accidenté sera engagé?
Plus que jamais, exigeons le retour à Pont-L'Abbé des actes opératoires, avec tous les moyens matériels et humains nécessaires, car c'est là une condition de fonctionnement vitale du service des urgences. D'aucuns se félicitent du travail effectué par l'Hospitalité St Thomas de Villeneuve et de l'annonce d'un EHPAD flambant neuf à l'Hôtel-Dieu, tout en gardant un silence coupable sur la disparition programmée de NOTRE hôpital de proximité.
Interpellons nos futurs élus dans ce sens! Les sortants ont gardé un silence assourdissant lors de nos demandes réitérées pour qu'ils prennent position." 

Dotations. Les collectivités au régime sec (par René Pérez, Télégramme du 5 mars 2014)

A l'heure où se profile le scrutin des municipales, une question se fait insistante: combien vont devoir économiser les régions, les départements et communes? Une dizaine de milliards d'ici à 2017 . C'est ce que l'Etat s'apprête à supprimer dans ses dotations aux collectivités.  

50 milliards d'euros d'économies à réaliser d'ici à 2017: c'est le cap fixé à l'Etat par François Hollande pour atteindre les objectifs du Pacte de responsabilité et tenir les engagements européens imposant une baisse drastique des déficits. 
Le chiffre est sur la table mais l'Etat ne sera pas seul à se serrer la ceinture: ses dotations aux collectivités locales vont fortement baisser. De combien? Interrogée, hier, sur LCI, la ministre Marylise Lebranchu a estimé que le chiffre de 10 milliards qui circule actuellement est probablement surestimé. Mais on ne devrait pas être loin de ce montant qui va contraindre les collectivités à se mettre au régime sec. 
Des impôts par procuration
Si on établit un ratio, les régions, départements et communes vont devoir supporter environ 20% des 50 milliards d'économies décidées par François Hollande. La clef de répartition entre les uns et les autres n'est pas encore établie et il faudra attendre que soient passées les élections municipales pour avoir une idée plus précise. Le chiffre a en tout cas de quoi inquiéter les collectivités locales même si on sait que le chef de l'Etat ne peut plus donner du temps au temps. Il semble, au contraire, bien décidé à faire de l'arme budgétaire un préalable à la conduite de la réforme de la décentralisation, contraignant ainsi les collectivités à chasser les doublons pour dépenser moins. 
Ce serrage de vis est aussi une façon détournée, pour le gouvernement, de tenir sa promesse de ne pas augmenter les impôts. Ce sont les collectivités qui le feront à sa place, comme on vient de le constater avec la hausse des droits de mutation. 
En compensation des transferts sociaux qu'il a opérés, l'Etat a donné la possibilité aux départements d'augmenter ces droits ou "frais de notaire". 
Bien rares sont les départements qui n'ont pas sauté sur cette opportunité qui, depuis ce début mars, fait grimper de 0,7 point le prix de toutes les transactions immobilières dans les départements qui ont opté pour le taux minimum. 
Inquiétudes du BTP
Les communes et les régions seront-elles tentées, à leur tour, de jouer sur le levier de la fiscalité pour compenser la perte de dotations? Les plus endettées devront s'y résoudre bien que ce soit en contradiction avec l'objectif visé. Plutôt que des ressources nouvelles, l'Etat attend que les collectivités baissent les dépenses. "Elles augmentent encore de 3 milliards par an et on a, sans doute, ensemble, beaucoup d'économies à faire"*, admet Marylise Lebranchu. 
Du côté des entreprises de travaux publics, on va suivre l'évolution de ces ajustements budgétaires avec une pointe d'inquiétude et quelques points d'interrogation. Ces collectivités représentent plus de 50% des commandes dans le bâtiment et travaux publics et les dirigeants de ce secteur craignent que les arbitrages ne se fassent au détriment du lancement de chantiers*.
René Perez
Notes du rédacteur  
* La part des collectivités territoriales dans l'investissement pûblic est de 71% aujourd'hui (contre 44,3% en 1950): la politique d'austérité qui les prend pour cible aura donc forcément des répercussions sur l'activité économique et sur l'emploi. 


Souvenir... quand la droite voulait augmenter la TVA, le PS protestait...
Mais une fois au pouvoir, le PS et les Verts augmentent la TVA.




Retraites.....      L'image est cruelle pour le PS !
Mais le culot  autorise tout... La belle brochette a la mémoire courte !
C'était en 2010  lors des manifestations contre la réforme des  retraites de Sarkozy qui prévoyait l'allongement  de la durée de cotisation et report de l'âge légal  de départ à la retraite de 60 ans à 62  ans.
Est-ce que nos socialistes locaux ont désapprouvé l'allongement de la durée de cotisation en 2013 ? 
Des Loctudistes vont se retrouver avec une retraite au rabais ou obligés de continuer à travailler alors que certains de leurs enfants seront sans travail...
Pas de lien entre local et national ?
Quelle différence entre la réforme Fillon et la réforme Hollande/Ayrault ?
Nous avons d'autres propositions pour financer les retraites (voir le programme du Front de Gauche). Oui il y a une politique de gauche alternative, aidez-nous à la populariser, à l'expliquer.